Dans ce contexte de révolte antifiscale généralisée, la Flandre pose un problème aigu : Louis de Male, comte de Flandre, est en butte à la révolte des tisserands gantois (révolte des Chaperons blancs) depuis 1379. Lorsque son frère aîné Joseph Ier mourut sans descendance masculine en 1711, Charles fut élu empereur, rassemblant sur sa tête l'ensemble de l'empire de Charles Quint (possessions autrichiennes et espagnoles), au grand dam des puissances européennes. En prenant possession du comté, il n'y trouve qu'une résistance : les Gantois. Les conditions de sa soumission respectent sa fidélité au roi d’Allemagne qui est son seigneur naturel et son serment au roi d’Angleterre. Il fut également prétendant au trône du royaume d'Espagne (1703-1714), roi de Sardaigne (1713-1720), roi de Naples (1714-1738), roi de Sicile (1720-1735), duc de … Louis, de par son degré d'aînesse, a la présidence, Philippe le Hardi est occupé par les affaires de Flandre, Jean de Berry doit gérer son immense apanage qui représente le tiers du Royaume[4]. Avant cela, il fut désigné par son père pour succéder au dernier des Habsbourg d'Espagne, Charles II. À sa vue, les villes flamandes se soumettent les unes après les autres, payant un tribut qui finance l'expédition. 21 octobre 1422 : mort du roi de France Charles VI. On propose à Charles VI la main d'Isabeau de Bavière (qu'il a choisie sur portrait entre trois prétendantes de la maison de Bavière[49]), le jeune roi est immédiatement séduit et se marie quelques jours à peine après avoir fait sa connaissance à Amiens. Une personne de chaque famille doit être présente au palais tête découverte. C'est surtout une armée rodée qui a chassé les Anglais du Royaume et qui est invaincue depuis 1369. Né à Paris en 1368, Charles dit le bien-aimé est sacré roi de France dans la cathédrale de Reims le 4 novembre 1380. Charles VII réclame son héritage. Il attaque sa propre troupe et tue quatre personnes avant d'être maîtrisé. Cette crise n'est que passagère mais d'autres accès de folie surviendront. Au printemps 1385, Philippe instaure l'aide censée financer la guerre contre Gand négociée avec les villes flamandes lors de leur reddition contre un pardon général. L'armée royale est convoquée à Arras le 15 août. Le pays rechigne à l'accepter et les états sont de nouveau réunis en février 1381. Les états de Bourgogne lui accordent la levée d'un subside de 60 000 francs et la ville de Dijon lui donne un millier d'hommes[17]. À la mort de ce dernier en 1700, Charles est âgé de 15 ans et tente de monter sur le trône d'Espagne, mais le défunt roi avait déjà désigné son petit-neveu Philippe, duc d'Anjou, petit-fils de Louis XIV, pour lui succéder. Les rangs flamands se désorganisent et, cernés, sont complètement écrasés par la contre-attaque[23]. Olivier de Clisson, connétable de France, est l’un des plus fidèles serviteur du roi de France et de l’État. La foule des Parisiens se presse pour rendre un dernier hommage au souverain, qui, en dépit de sa folie et de tous les malheurs qui ont marqué son règne, est resté pour son peuple Charles le Bien Aîmé. Au début de son règne, il confie le gouvernement à d'anciens conseillers de son père, comme Bureau de la Rivière, qui seront appelés les Marmousets. Cependant les royaumes péninsulaires de la Couronne d'Aragon (Catalogne et Valence) le reconnurent comme roi, sous le nom de Charles III ; il fut également reconnu roi de Naples (1707). Ils reprennent les hostilités dès la fin de la trêve de Leulinghem en mai 1385. Les seigneurs dépensent beaucoup d'argent pour les entretenir, sans résultat. Il est cependant persuadé qu'il est fait de verre[65],[66],[67]. Il fait alors appel à l'aide de son gendre Philippe le Hardi. Ses visées vont alors vers les Pays-Bas. Son oncle, le puissant Jean de Lancastre, a plutôt des visées en Espagne et se désintéresse rapidement d'une alliance aux Pays-Bas. Les exactions sur les fermiers et les Juifs se multiplient, malgré une ordonnance royale, et l'action de la prévôté de Paris[8]. La révolte de la Harelle à Rouen débute le 27 février, le même jour Caen se soulève, puis Falaise, Orléans, Reims, Amiens, Laon… La révolte des Maillotins éclate à Paris le 1er mars[12]. Charles VI souffrit d'une indigestion après avoir mangé un plat de champignons sautés, ce désagrément mua en une maladie qui provoqua, dix jours plus tard, la mort du souverain. Prévoyant la possibilité que son fils ne soit pas assez âgé pour gouverner, il met en place un système pour que ses frères ne puissent accaparer le pouvoir. La progression est fortement ralentie par les rivières en crue et l’hiver arrivant, le duc de Gueldre peut se soumettre au roi de France à des conditions honorables le 13 octobre 1388 à Corenzich. Dès lors, leurs principautés deviennent indépendantes de fait[4]. Preuve de la popularité du connétable en Bretagne, le duché est à deux doigts de se soulever à la nouvelle de son enlèvement. Son règne fut marqué par les questions liées aux querelles de succession des dynasties européennes tandis que la sienne allait ouvrir un conflit généralisé. On négocie l'abandon de l'impôt et une amnistie mais pour faire bonne figure le roi fera exécuter quarante Maillotins que ses hommes ont saisis, la ville devant implorer le pardon royal. Ses frères et cousins le poussent à faire reconnaître la majorité du roi dès le 2 octobre[3]. Il a laissé des Commentaires sur sa propre vie, qui ont été publiés à Bruxelles en 1862. Le samedi 7 avril 1498 mourait Charles VIII qui, se rendant dans les fossés du château d’Amboise la veille de Pâques pour y voir jouer à la paume, se heurta violemment à un linteau, semblant ne pas en être affecté bien qu’étourdi sur le coup. Charles VICharles's first known fit occurred in 1392 when his friend and advisor, Olivier de Clisson, was the victim of an attempted murder. Odette de Champdivers (Odinette), sa maîtresse, lui donna une fille qui fut légitimée, Marguerite de Valois, connue sous le nom de demoiselle de Belleville. La manœuvre du jeune roi et de ses conseillers au grand jour sous la forme d’un coup d’éclat, permet de marquer la prise de pouvoir par le roi Charles et d’opérer un changement radical de politique, laissant aux oncles la responsabilité de la répression des révoltes et du rétablissement par la force de l’impôt. Il organise la défense du duché en nommant des gouverneurs du pays de Flandre : Guy de Pontailler, son maréchal, et Jean de Ghistelle, représentant d'un grand lignage flamand[40]. Il était comme ses pairs passionné par la chasse, sport aristocratique par excellence, auquel participait son gendre le grand-duc de Toscane François-Étienne de Lorraine. L'effet est rapide : l'économie est relancée et le duc y puise de substantielles plus-values[45]. Le roi et son conseil n'ont d'autre issue que de rétablir l'impôt sans l'aval des états. Histoire France, Patrimoine. Philippe sait que son intérêt converge avec celui des bourgeois flamands. Avec l'aide de son frère Jean de Berry, il convainc facilement son neveu le jeune Charles VI qui a 14 ans et rêve d'exploits militaires, de la nécessité d'une expédition en Flandre[16]. Henri V, roi d'Angleterre, profitant de ces troubles, arme contre la France : il remporte la bataille d'Azincourt en 1415. Celle de Paris dure sept semaines, pendant lesquelles les impositions sont rétablies sans contestation, et les rebelles punis par amendes. dans ID., Un roi et son historien. Ces différends furent arrangés par le traité de Vienne en 1725. Enfin, il renforce les fortifications du château de Lille et lance la construction de celui de l'Écluse[40]. L'impôt n'a plus lieu d'être et le roi et ses oncles doivent réunir les états généraux le 11 novembre 1380. La volonté d'apaisement de Philippe le Hardi est évidente dans ce texte où il va plus loin que les demandes des Gantois : il leur accorde son pardon (même à tous ceux qui en Flandre ont été bannis, à condition qu'à leur retour ils jurent de respecter les clauses du traité), il confirme tous leurs privilèges en échange de leur soumission et de leur engagement à être « de bons, loyaux et vrais sujets »[41]. La reine a la garde des enfants royaux, mais elle n'a pas le gouvernement du royaume. Le Grand Schisme qui déchire l'Occident depuis 1378 a aggravé la situation financière de l'Église déjà mauvaise sous les papes d'Avignon : il y a deux Saints-Sièges, avec deux administrations pontificales[33]. Les principaux meneurs du complot sont arrêtés et les trois plus importants sont décapités. En 1419, le conflit entre Armagnacs et Bourguignons conduit à l'assassinat de Jean sans Peur. Charles VI soumet donc les villes les unes après les autres en y entrant à la tête de son imposante armée, et ceci en y reproduisant un cérémonial rodé. Ainsi, elle l'empêche de se mouvoir et étouffe les flammes. Début de la reconquête du royaume. Les désordres permettent à la guerre de Cent Ans de reprendre. En fin de compte et après de longues négociations, les libertés et franchises municipales sont rétablies contre la soumission au roi et seule persiste l'amende. Histoire, faits historiques liés à cette date Les princes reçoivent leurs finances des impôts permanents récoltés par le roi, ce qui permet à celui-ci de les garder théoriquement sous contrôle[2]. Si Charles dut renoncer à ses prétentions au trône d'Espagne et à l'empire colonial espagnol en 1714 par le traité de Rastatt, il parvint néanmoins à conserver le royaume de Naples (1714), le royaume de Sardaigne, qu'il échangea contre le royaume de Sicile (1720) — possessions qu'il échangea en 1738 contre le duché de Parme et le grand-duché de Toscane (il confia alors le grand-duché à son gendre François de Lorraine) — ainsi que les Pays-Bas espagnols dont il confia la régence à sa sœur Marie-Élisabeth. La guerre se ralluma en 1733 à l'occasion de la succession au trône de Pologne. Le roi envoie par exemple le bailli de Mâcon, qui intervient à Lyon pour régler des différends, comme le sénéchal de Beaucaire intervient à Viviers ou à Valence[47]. La plus grande partie des revenus royaux est affectée aux enfants et donc à la reine. part les rivalités franco-anglaises trouvent en ce début du XVe siècle un nouvel élan et le Nord de la France se trouve en partie sous la domination anglaise (Normandie, Bassin parisien, Somme…). Charles VI meurt le 21 octobre 1422 en l'hôtel Saint-Pol à Paris, après plus de 40 ans de règne, à l'âge de 53 ans. Au vu de ce succès, le conseil du roi se rend compte des méfaits du franc fort et de la raréfaction de la monnaie sur la circulation des marchandises. La fête bat son plein et, pour mieux voir les danseurs, le duc d'Orléans approche une torche, mettant le feu aux costumes. C'est Paris qui en profite, retrouvant le chemin de la prospérité en moins de deux ans[31]. Il succède à son père et est sacré roi de France le 4 novembre 1380, dans la cathédrale de Reims. Fils de Charles V et de Jeanne de Bourbon, Charles VI naét à Paris en 1368 et meurt en 1422.A la mort de son pére, en 1380, il est sacré roi à Reims. Le 3 novembre 1388, au retour d'une expédition contre le duc de Gueldre, Charles VI convoque le Conseil du roi et remercie ses oncles pour les services qu'ils lui ont rendus : il a vingt ans et il prend le pouvoir. En dernier lieu, la France, ennemi héréditaire, acceptait enfin de garantir la Pragmatique Sanction, victoire diplomatique et morale (mais illusoire) de l'empereur vieillissant. Regardez bien les traits de ce gisant. Les bourgeois convaincus de complot se voient contraints de « choisir entre justice et miséricorde ». Charles VI reste insensible. L'importance de cette aide est laissée à l'appréciation des villes et les entrées fiscales sont très en deçà du train de vie de l'État et des principautés des oncles. En quelques jours, des révoltes éclatent partout en pays d'oïl, à commencer par la Normandie. Voyant que le pays se dérobe, il se retourne et rencontre l'ost royal à Roosebeke le 27 novembre 1382. 30 Nov. mort de charles vi. En prenant possession du comté de Flandre, en janvier 1384, Philippe le Hardi sait que pour être accepté par les Flamands, il doit leur rendre leur prospérité économique. Parallèlement, les Anglais sont peu actifs diplomatiquement, Richard II et son entourage étant plutôt enclins à rechercher la paix avec la France que de remettre le pied dans le bourbier flamand. Après Charles VII le névrosé, son fiston, Louis XI, mourra d'artériosclérose (à cause d'un cerveau bien ébranlé psychiquement, entre autre). Ces symptômes semblent correspondre à un syndrome phalloïdien. En 1381, Charles VI avait accepté de les restituer à l'infant Charles, fils de Charles II[43]. Ce type de protocole est reproduit dans les grandes villes de langue d'oïl par des généraux-réformateurs envoyés par le Conseil du roi. La troupe commandée par Charles VI et Philippe reprend Damme le 28 août 1385[41]. Pour d'autres, la consanguinité entre les parents du roi (Charles V n'était autre que le petit-cousin de son épouse Jeanne) pourrait être également à l'origine de ses troubles psychiatriques, ainsi que de la fragilité de ses frères et sœurs, de sa mère Jeanne de Bourbon étant sujette à des crises de psychose amnésique, de son oncle Louis de Bourbon ayant souffert de « mélancolie » et de son trisaïeul Robert de Clermont ayant manifesté des signes de folie[70]. Le duc Louis d'Orléans, frère du roi (dont le fils aîné, Charles d'Orléans, épousera Bonne d'Armagnac, fille de Bernard VII), revendique plus de place dans le Conseil et l'obtient peu à peu, surtout après la mort de l'influent duc Philippe de Bourgogne. Au début de l’été 1387, le duc de Bretagne convoque Olivier de Clisson comme toute la noblesse de Bretagne à un parlement à Vannes où il le fait jeter au cachot. De par son mariage avec Marguerite de Flandre, Philippe règne sur le comté de Bourgogne qui est en terre d'Empire. Pourtant Charles VI et ses oncles doivent agir car à la vue de la puissance flamande les villes et Paris en tête complotent de se soulever[19]. Les princes germaniques ne voient pas d'un bon œil les avancées françaises en terre d'Empire, mais d'une part il existe une forte rivalité entre leurs marins et marchands et ceux de Gand ou du royaume anglais et, d'autre part, les princes germaniques sont à la recherche d'alliances puissantes susceptibles de faire basculer l'élection impériale dans leur clan. Dès lors, Urbain VI réagit et fait prêcher la croisade en Angleterre par Henri Despenser, évêque de Norwich. Le centre recule mollement encaissant l'impact des piquiers qui sont débordés sur les flancs par la cavalerie française. L'infant Charles épousa la fille d'Auguste III de Pologne, le vainqueur de Stanislas, et alla régner sur le royaume de Sicile et de Naples. Louis d'Anjou garde donc les mains libres ; cependant Philippe, qui conserve la garde des enfants, a une carte à jouer importante : il peut inspirer au roi la politique à mener. La dernière modification de cette page a été faite le 22 décembre 2020 à 23:56. Le 27 novembre 1382, Charles VI prend part à la bataille de Roosebecke, où Olivier V de Clisson bat les Flamands révoltés. Nous sommes aux XIVe et XVe siècles.. Charles VI est né le 3 décembre 1368 à Paris et est décédé le 21 octobre 1422 à Paris : il a vécu 53 ans.. Il est le fils de Charles V et de Jeanne de Bourbon.Il appartient la dynastie des Valois.. Il devient roi à la mort de son père Charles V le 16 septembre 1380 : il a alors 11 ans. Sous son règne, les troupes impériales, conduites par le prince Eugène, remportèrent sur les Turcs les victoires de Peterwaradin (1716) et de Belgrade (1717), et les forcèrent à signer la paix de Passarowitz (1718). Charles … Cette situation malsaine va perdurer jusqu'à la mort de Charles VI, le 21 octobre 1422, après un règne exceptionnellement long de 42 ans et particulièrement tourmenté. La politique des apanages a été imaginée comme une décentralisation pour améliorer la gestion des provinces éloignées de la capitale. ». Il peut compter sur les piquiers flamands qui, à l'image des phalanges grecques, utilisent l'inertie collective pour renverser les fantassins adverses et leurs longues lances fichées dans le sol pour briser les charges de cavalerie. Il fut également prétendant au trône du royaume d'Espagne (1703 – 1714), roi de Sardaigne (1713 – 1720), roi de Naples (1714 – 1738), roi de Sicile (1720 – 1735), duc de Parme et Plaisance (1735 – 1740). Les électeurs, époux de celles-ci, y acquiescèrent, et les différentes puissances européennes finirent par donner leur accord[1].Charles fut inauguré, à Mons, comte de Hainaut le 18 octobre 1717, représenté par le prince de Rubempré. Du fait de leurs alliances anglaises, les Flamands sont suspects de passer sous l’obédience du pape Urbain VI d'autant que Louis de Male reconnaît le pape romain. Il est à noter que le connétable ne reçoit aucun soutien de Philippe le Hardi ou de Jean de Berry, encore régents du royaume et qui ont pris ombrage de son influence sur le roi. Le 5 août 1392, il est pris d'un premier accès de folie dans la forêt du Mans. Celui-ci conserve néanmoins le titre de roi : son fils, futur Charles VII, gouverne en qualité de régent les États qui lui restent. L'empereur Léopold Ier mourut en 1705 et son successeur, l'empereur Joseph Ier du Saint-Empire, frère aîné de Charles, avait deux filles (son seul garçon, Léopold Joseph, mourut à l'âge de six mois) et ne semblait pas devoir avoir d'autres enfants. Entre le roi et ses sujets du Midi des liens sont enfin noués[32]. Il perdit Naples et la Sicile au terme de la guerre de Succession de Pologne et combattit les Turcs sans succès. La situation n'est pas facile pour les oncles du roi. Prise de possession des biens du roi de Navarre en Normandie, Alliances matrimoniales avec les Wittelsbach, Guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, « Ne chevauche pas plus avant, noble roi, tu es trahi ! Le duc d'Orléans s'enfuit. Ainsi, les comtes de Savoie prêtent hommage au roi de France contre l'octroi de pensions, Jean de Luxembourg, dit l'Aveugle, roi de Bohême, est un habitué de la cour de France tout comme son fils Wenceslas, le futur empereur Charles IV, ce qui permet aux Valois de sceller de précieuses alliances (Charles IV est l'oncle de Philippe le Hardi)[2]. Le Languedoc est puni en bloc : consulats et capitoulas sont mis en la main du roi et une amende de 800 000 francs est demandée. La guerre de Cent Ans continue sous son règne. Le contrôle de Bruges est un enjeu économique majeur pour les deux papes, car le produit de la fiscalité pontificale en Europe du Nord y transite[34]. He is known for his mental illness and psychotic episodes which plagued him throughout his life. La miséricorde consiste en un versement au prorata de la fortune personnelle ce qui permet de remplir les caisses royales. L'encadrement bourgeois de la ville est remplacé par des institutions dépendant directement du monarque[29]. Les oncles du roi évincent les conseillers de Charles V et se partagent la régence et donc les recettes fiscales, jusqu'en 1388. Le simple cantonnement d'une armée en ville constitue déjà en soi une lourde punition, puisqu'elle se paye en rançonnant les habitants. Charles III de Habsbourg, en allemand Karl von Habsburg (né le 1er octobre 1685 à Vienne – mort le 20 octobre 1740 dans la même ville), est empereur du Saint-Empire romain germanique sous le nom de Charles VI et roi de Hongrie sous le nom de Charles III (1711 – 1740). Il est le fils de Charles V et de Jeanne de Bourbon. Les Gantois, eux, reçoivent un renfort anglais de 100 hommes d'armes et 300 archers. Les ducs de Bourgogne et de Berry sont pris au dépourvu et ne peuvent qu’acquiescer, d’autant que Philippe le Hardi est affaibli par le résultat de l’expédition contre le duc de Gueldre[60]. Il prend toutes les précautions possibles pour éviter de se « briser » : il ne monte plus à cheval et cesse de marcher. Louis de Male rappelle les Français à son secours par le biais de Philippe le Hardi. Le cardinal de Laon, Pierre Aycelin de Montaigut, ancien conseiller de Charles V, demande si le roi n’est pas en âge de se passer de tuteurs. Le règne de Charles devient alors une alternance de périodes de folie et de rémission durant lesquelles il s'efforce de gouverner[64]. Il décide de détruire et brûler la ville de Courtrai, laquelle était devenue le symbole de la résistance flamande après la débâcle de la chevalerie française en 1302. Cependant, la perception de cette taxe nécessite une présence sur le terrain pendant plusieurs années, ce à quoi s'astreint le conseil et en particulier Jean de Berry. L'ordonnance rétablit les impôts indirects le 17 janvier[11]. Un examen paléopathologique suggère un diagnostic rétrospectif de bouffée de délire paranoïaque, puis de schizophrénie (Deblauwe (2013) étaye cette dernière hypothèse de façon détaillée[63]). Geoffroy G. Sury, « Bayern Straubing Hennegau : la maison de Bavière en Hainaut, Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, la débâcle de la chevalerie française en 1302, nécropole royale de la basilique de Saint-Denis, Chronique du religieux de Saint-Denys, contenant le règne de, Comptes rendus de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, compte rendu de Charles-Edmond Perrin en ligne, compte rendu de Barthélemy-Amédée Pocquet du Haut-Jussé en ligne, Rois des Francs, rois de France, rois des Français et empereurs des Français, Liste des batailles et des sièges de la guerre de Cent Ans, Liste des traités de paix de la guerre de Cent Ans, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Charles_VI_(roi_de_France)&oldid=177938697, Personnalité ayant souffert de troubles bipolaires, Personnalité inhumée dans la basilique Saint-Denis, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Page pointant vers des bases relatives à la santé, Page pointant vers des bases relatives aux beaux-arts, Page pointant vers des bases relatives à la recherche, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Biographie/Articles liés/Politique, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Émancipation par l'empereur Charles IV du futur Charles VI, âgé de dix ans, donnée le 5 janvier 1378. Elle règle aussi le futur, puisque pour la première fois dans l’histoire de royauté depuis Hugues Capet, ce texte abolit toute exigence de majorité (qui était à l’époque placée à 14 ans). Charles III de Habsbourg, en allemand Karl von Habsburg (né le 1er octobre 1685 à Vienne - mort le 20 octobre 1740 dans la même ville), est empereur du Saint-Empire romain germanique sous le nom de Charles VI et roi de Hongrie sous le nom de Charles III (1711-1740). La folie primitive de Charles VI le dingo fait des petits. Histoire France, Patrimoine. Pour cela, il noue d’étroites alliances avec le roi d’Angleterre et envoie un défi injurieux au roi de France, qui plus est, est en latin. Charles VI est inhumé dans la basilique Saint-Denis, où il sera rejoint ultérieurement par Isabeau de Bavière. C'est au cours d'une chasse en 1732 que l'empereur tua accidentellement le prince de Schwarzenberg. Après cette retraite désastreuse, le ressentiment est important en particulier contre le duc de Bourgogne qui en est l’instigateur et le responsable du retard, d’autant que le pays doit se soumettre à la taille à chaque expédition[57]. Le 1er août 1708, Charles VI épouse Élisabeth-Christine de Brunswick-Wolfenbüttel (1691-1750). Il succède à son père et est sacré roi de France le 4 novembre 1380, dans la cathédrale de Reims. Voltaire nota : « Ce plat de champignons changea la destinée de l’Europe. De longue date, Olivier de Clisson est serviteur de l’État plutôt que des princes, ce qui en fait l’allié du roi de France et l’ennemi du duc de Bretagne qui y voit l’instrument de l’ingérence française dans les affaires bretonnes permettant potentiellement de retourner une partie des troupes bretonnes contre le duché[51]. Dans l’imaginaire collectif, il a écopé pour la postérité du surnom de Charles le Fol ! Les Anglais saccagent Gand le 20 mai 1383 et s’attirent l’inimitié des Flamands dont le comte est pourtant urbaniste. L’archevêque de Reims, les chefs de guerre approuvent et la décision est prise : Charles gouvernera désormais seul. Celle-ci est acceptée par le Parlement anglais le 23 février 1383[36]. Charles VI de France, dit « Charles le Bien-Aimé » [1] ou encore « Charles le Fol » [2] comme il a été surnommé au XIX e siècle (né à Paris, le 3 décembre 1368 - mort à Paris, le 21 octobre 1422) fut roi de France de 1380 à 1422. Mélomane et musicien passionné au point d'accompagner lui-même au clavecin le castrat Farinelli et d'entretenir de longues conversations avec Antonio Vivaldi lors d'un voyage en Vénétie, il mourut en octobre 1740, laissant une succession difficile à sa fille Marie-Thérèse et à son gendre François-Étienne de Lorraine, grand-duc de Toscane. Il devient de plus en plus populaire et s’attire une solide inimitié de la part de Jean de Berry excédé de voir le connétable contrevenir à sa politique fiscale en Languedoc[52]. Pendant 8 ans, leur union demeure stérile, puis naissent quatre enfants : Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Depuis Charles V, le connétable est forcément breton : pour pouvoir constituer une armée permanente il fallait rallier les grandes compagnies, dont beaucoup sont constituées de Bretons levés pour les besoins de la guerre de Succession de Bretagne. La troupe investit et occupe la ville qui est donc sous la menace d'un pillage si le roi le souhaite[28]. Louis de Male implore en vain la clémence du roi pour sa ville. Il permit aussi à la ville de porter ses armoiries avec son cri de guerre : « Moult me tarde »[26]. La population est soumise aux traitements les plus inhumains et la ville livrée aux flammes. 1422 : Mort d’Henri V puis de Charles VI. Le 17 juillet 1385, dans la cathédrale Notre-Dame d'Amiens, Charles est marié à Isabeau de Bavière, âgée d'une quinzaine d'années, fille d’Étienne III, duc de Bavière-Ingolstadt, et de Thadea Visconti. Selon le traité de Troyes, son successeur devait être Henri VI d'Angleterre, fils d'Henri V, mais de nombreux sujets français estiment le traité invalide, arguant que le roi l'avait signé sous l'empire de la folie. Au mois de février suivant, la ville de Rouen se révolte, les troubles atteignent Paris ; le 1er mars 1382, des révoltés, connus sous le nom de Maillotins, pillent la capitale et tuent les collecteurs d'impôts avec des maillets de fer. Dans son livre sur Charles VI, Bernard Guenée établit une liste non exhaustive des crises de folies du roi à partir de la chronique du religieux de Saint Denis[68] : il en compte 52 jusqu'à la fin mars 1416 et une crise très prolongée de mai 1419 à décembre 1420, ensuite rien n'est mentionné jusqu'à la mort du roi[69]. Le roi est finalement maîtrisé après avoir tué quatre hommes. Il mène cette politique dans ses possessions bretonnes et de Languedoc, qui lui réussit car la baisse des taxes attire de nombreux marchands dynamisant l’économie de ses terres, ce qui lui assure en retour de solides entrées financières. Pendant la minorité du jeune roi, ses oncles Jean de Berry et Philippe II de Bourgogne assurent la régence du royaume avec Jehan Pastoret en tant qu'avocat royal et président du Parlement de Paris. Although Clisson survived, Charles was determined to punish the would-be assassin Pierre de Craon who had taken refuge in Brittany. En 1392, Charles a vingt-quatre ans, il marche contre Jean IV, duc de Bretagne, qui donne asile à Pierre de Craon, l'homme qui a tenté d'assassiner le connétable Olivier V de Clisson. Rouen est particulièrement châtiée du fait de la révolte de la Harelle : elle doit verser 100 000 francs commués à 60 000 par la clémence royale et elle perd tous ses privilèges économiques. Les épisodes de folie seront nombreux, jusqu'à 1422, date à laquelle il meurt. C'est la confusion et, tandis que la reine perd connaissance, la duchesse de Berry a le réflexe d'envelopper le roi dans sa longue robe. Sa lucidité revient après deux jours, mais ce n'est qu'un début, ces accès de folie intermittents assombrissent son règne. Charles VI « le Fou » ou « le Fol » comme il a été surnommé au XIXe siècle[1] (né à Paris le 3 décembre 1368 et mort à Paris le 21 octobre 1422), est roi de France de 1380 à 1422. Posted at 16:19h in Nekategorizirano by 0 Comments. Charles VI régnait depuis la mort de son père, Charles V, survenue en 1380. L'Occident est déchiré par le Grand Schisme, du fait de leurs alliances anglaises, les Flamands sont suspects de passer sous l’obédience du pape Urbain VI et Clément VII soutient l'expédition française, ce qui permet d'en faire une croisade[20]. Leur contrôle permettrait d'élargir notablement sa principauté. L'horloge que les Dijonnais ont dénommée Jacquemart arriva à Dijon dans les premiers mois de 1383. Mais une nouvelle fois, les Français ne marchent pas sur Gand[38].