A. L’étude de Il admet également que certains enfants ont un handicap « linguistique et culturel ». D’un fils d’employé devenu ouvrier ? De manière générale, le bilan global reflète une mobilité sociale globalement ascendante, mais aussi marquée par une hérédité sociale forte. ~7��ƄI�C_h��"�� �z^��4� ��B�������2.��E�B���6.� "u���ƛ��#��L��� �����Dyl�-N��o�}ƬBB�Y�7���p�ǃFFi`5A�E���j"#�]"�V�qJ�/����&��B��6�@77� b�l.�'o##? La mobilité nette est la mobilité qui résulte de permutations entre individus d'origine sociale différente. Mais compte tenu de la double ségrégation dont sont victimes les femmes, il est également difficile de construire des tables de mobilité père/fille (mobilité descendante sur-estimée). La mobilité nette mesure donc le changement de position sociale due au mérite des individus (leurs études, leurs efforts) ; elle se calcule donc en faisant la différence entre la mobilité totale (ou brute) et la mobilité structurelle. > On parle d’inflation scolaire. Dans la définition de P. Sorokin, la mobilité sociale peut être celle d’une famille qui change de statut ou même celle d’un groupe entier dont le statut social est revalorisé ou dévalo-risé. On peut aussi distinguer des formes de mobilité en fonction du sens de déplacement dans la hiérarchie sociale. Son poids n’a cessé de s’accroître depuis 1953 (elle ne représentait alors qu’un tiers de la mobilité sociale totale). La réussite scolaire est un facteur déterminant de la mobilité sociale mais celle-ci reste très dépendante de l’origine sociale des enfants. La fluidité sociale se mesure notamment grâce aux odds-ratios, outils statistiques qui mesurent la mobilité relative, c’est-à-dire le rapport des chances relatives d’accéder à telle position sociale plutôt qu’à telle autre. La famille joue un rôle-clé dans la socialisation des individus. Le paradoxe d’Anderson (1961) décrit ce déclassement scolaire intergénérationnel. Cette ascension sociale par l’école a été permise par l’énorme effort de massification scolaire mené en France au cours des Trente Glorieuses. 2) L’ascenseur social en panne et la peur du déclassement ? Le fait de détenir un diplôme à bac+5 ne garantit plus d’occuper un emploi de cadre, et les bacheliers sont souvent ouvriers ou employés non qualifiés. et utilise le squelette le déclassement scolaire désigne le fait d’occuper un emploi inférieur à celui que le niveau de qualification aurait permis d’atteindre quelques années plus tôt. Cette forte mobilité observée est le résultat des changements de la structure socioprofessionnelle au cours des générations : les changements de position sociale sont en quelque sorte « imposés » par les changements de la structure socioprofessionnelle, et ne résultent pas d’une amélioration de l’égalité des chances. Elle contribue à la perpétuation des statuts et de la stratification sociale existante. A partir des tables de mobilité brute (exprimées en milliers), on construit deux types de tables différentes : les tables de destinée (que deviennent les fils dont le père appartient à telle PCS ?) Tap to unmute. Par exemple, le statut de professeur était autrefois socialement valorisé, les enseignants étaient des « notables » alors qu’aujourd’hui la société ne leur accorde plus beaucoup de prestige. La mobilité structurelle est la mobilité due aux modifications générales de la structure sociale. On distingue d’abord la mobilité professionnelle (ou mobilité intra-générationnelle), qui correspond au changement de position sociale en cours de carrière (mobilité professionnelle de l’individu à plusieurs moments de sa vie active). Pour Boudon, ce sont les stratégies conjuguées des élèves, des familles, des enseignants qui conduisent à des inégalités dans le cursus scolaire. Pour distinguer ce type de mobilité, on parle de mobilité structurelle. La qualification requise pour devenir ouvrier s’est donc élevée : il faut souvent un bac pour pouvoir être embauché en tant qu’ouvrier (notamment dans l’industrie). Connaître la construction des tables de mobilité ! La mobilité structurelle est la mobilité due aux modifications générales de la structure sociale. x��]Ɏ%�u�����=�3dc��R� ���l@�";��*��l�>�?P��O��ԲSk/�0��\�0�˪V7�x$//�;�K��]�(�kݿ����Y�{~��lj:���_��~yq��oǝ꛶�]ܞ��Ռ�nj�fԻ���?�s87M;�c����m�U7�y蚡�n�/���~m��? Le fait que ce soit des formations professionnalisantes rassure aussi quant aux possibilités d’insertion dans la vie active. Il est parfois difficile de comparer les métiers des pères et des fils du fait de la transformation des métiers : certains ont disparu (maréchal ferrant) et d’autres sont apparus (informaticien). Parcourez les exemples d'utilisation de 'mobilité spatiale' dans le grand corpus de français. La mobilité observée, dite également « mobilité brute » ou « totale », peut être décomposée en deux éléments : une partie des changements de statuts d'une génération à la suivante est en effet « contrainte » par les transformations des structures économiques. Pour approfondir ce point, vous pouvez aller voir ce lien. Les professions intermédiaires bénéficient de leur position "pivot" dans la hiérarchie sociale. La mobilité sociale peut également avoir lieu sans changer de profession : c’est le cas par exemple d’une promotion ou encore parfois du mariage ! – La mobilité hiérarchique : dans le cas spécifique de la fonction publique, changer de grade. Savoir lire et interpréter une table de mobilité ! Apprendre la définition de 'mobilité spatiale'. trois façons : la mobilité ascendante lui permet d’accéder à un groupe plus élevé dans la hiérarchie sociale (par exemple un employé devient cadre), la mobilité descendante la fait passer dans un groupe moins élevé, enfin la mobilité horizontale la maintient dans un groupe de même niveau. La proportion de cadres est également beaucoup plus faible chez les femmes que chez les hommes. Mais la mobilité verticale peut également être descendante (on l’oublie souvent) : dans ce cas, la personne descend dans la hiérarchie sociale, et on parle alors de déclassement ou de démotion sociale (termes dont il faut toujours préciser le sens, car leurs contours sont assez flous). De l’autre côté de l’échelle sociale, les catégories populaires bénéficient moins de ces avantages, que ce soit en termes de conditions de vie, d’accès à la culture ou de poursuite d’études... Une fois encore, le capital économique tend à la reproduction sociale. Ainsi en France, la mobilité structurelle explique près de 40 % de la mobilité sociale observée. Agriculteurs, du fait du déclin du secteur primaire. Au premier abord, la mobilité sociale peut sembler assez forte en France. La question du déclassement et de la panne de l’ascenseur social est une question largement étudiée et débattue ces dernières années, en témoigne l’importante littérature publiée à ce sujet. On peut noter que les catégories populaires peuvent tout autant utiliser leur carnet d’adresses pour faciliter l’insertion professionnelle de leurs enfants, mais à des postes souvent moins prestigieux. Ils doivent en effet assimiler une culture différente de leur culture familiale (acculturation) et subissent ce que Bourdieu appelle une « violence symbolique » (ils apprennent à mépriser leur culture). On distingue alors la mobilité horizontale (changement de PCS mais même place dans la hiérarchie sociale, par exemple un fils d’ouvrier qui devient caissier ou manutentionnaire, passant ainsi de la PCS 6 à la PCS 5) de la mobilité verticale (qui suppose un déplacement dans la hiérarchie sociale). C’est le paradoxe d’Anderson. On parle de mobilité structurelle. Ainsi, le nombre d’agriculteurs s’est fortement réduit, ce qui a entraîné une forte mobilité des fils d’agriculteurs : seuls 25 % des fils d’agriculteurs sont eux-mêmes agriculteurs. Pour Bourdieu, c’est le fonctionnement même du système scolaire qui en est à l’origine. Aujourd’hui, un emploi d’ouvrier est beaucoup plus technique et requiert plus de compétences que par le passé, du fait de l’automatisation des processus de production et de l’omniprésence de l’outil informatique. Enfin, la mobilité sociale est très différente selon les PCS. En effet, près de 2/3 des hommes actifs ou anciens actifs âgés de 30 à 59 ans ont changé de position sociale par rapport à leur père en 2015. SPIP 2.1.12 [18732] Par ailleurs, les flux de mobilité sociale observés sont plutôt des trajectoires ascendantes : parmi les personnes ayant connu une mobilité sociale, on compte à peu près deux fois plus de personnes ayant connu une promotion sociale que de personnes ayant connu une mobilité sociale descendante. Ainsi, Camille Peugny montre que les "mobiles descendants" représentent aujourd’hui 25% des 35-39 ans, contre 18% il y a vingt ans. Tandis que la mobilité professionnelle au cours de la carrière d’un individu est qualifiée de intragénérationnelle , on parle de mobilité intergénérationnelle (entre générations) pour la mobilité sociale. Les enfants issus des catégories sociales les plus élevées vivent dans un environnement favorable à leur épanouissement et leur réussite scolaire : qualité du logement, du quartier, loisirs, pratiques culturelles, vacances, mais aussi, si besoin, soutien scolaire et choix d’études longues et prestigieuses (nécessairement coûteuses pour leur famille : logement, transports, frais de scolarité...)... Autant d’éléments qui vont favoriser leur réussite scolaire et par conséquent la reproduction sociale. Le développement des catégories salariées qualifiées (cadres et PI) a permis, au cours des Trente Glorieuses, à de nombreux fils d’ouvriers, d’employés ou d’indépendants, de connaître une mobilité sociale ascendante. Parfois, elles croisent celle du petit fils et du grand père ce qui pose des problèmes de comparaison des deux structures sociales dans le temps ; d'autres tables croisent … Les trajectoires sociales des mobiles sont des trajectoires courtes. Une société où la proportion de personnes mobiles est forte serait alors une société où l’égalité des chances serait respectée. Elle se mesure en comparant la structure des emplois des individus avec celle de leurs parentsLa mobilité nette est alors la mobilité sociale qui n’est pas structurelle. La mobilité externe. Depuis les années 1970, les sociologues utilisent le concept de fluidité sociale pour rendre compte du degré d’égalité des chances dans une société. Pour mesurer la mobilité sociale intergénérationnelle, on utilise des tableaux à double entrée, qui croisent la PCS des pères et des fils. La mobilité sociale s’est donc nettement accrue au cours du XXème siècle. Les enfants issus de l’immigration réussissent mieux leurs études, toute chose égale par ailleurs, que les enfants non issus de l’immigration. Cependant, pour lui, ce n’est pas là que réside l’explication essentielle. Ils sont donc moins avantagés dans leurs études, et obtiennent plus fréquemment des niveaux de diplômes bas. Puis on s’interrogera sur les facteurs qui permettent la mobilité et/ou la reproduction sociale. La mobilité nette correspond à la différence entre la mobilité observée et la mobilité structurelle. ;(�t����9�y��o������ߥ���|�n��i��q�_����7]�}m��C�y����Y���e^��]��k���@�����M�إ_!0�7��������� �����0���_�Χ��[{�jh�iwqm�£6+���[��9v%7��t��]�2�.7z�+���?�NW�f������D��߯{c�)�)�SC��߹a�0ͣ��}\�@OF�RjO��m�U;�g�&j�}�&������"Ή"�L����t�����JU�Of��v�)%dA��,�fڍ�Z���l�����ʶ��]������Ξ��n�V՘Ѵ���a�u������ٹw��.wЍn����M����`�a�\��;��M?�i�?��J��wNM�R���1A��c��M� ���˃ݧ���W����_�7�y�߰9��K���`���R8���܌��t� Enfin, il peut être difficile de caractériser le sens de la mobilité (ascendante ou descendante) compte-tenu du fait que la nomenclature PCS n’est que partiellement hiérarchisée. Ainsi, dans les familles d’immigrés, la volonté de s’intégrer et de voir ses enfants connaître un meilleur sort que le sien pousse les parents à valoriser fortement l’école et à transmettre à leurs enfants des aspirations à la mobilité. Les tables de mobilité sont construites par l’INSEE grâce aux données de l’enquête Formation et Qualification Professionnelle (FQP). Elle correspond au changement de position sociale d’un individu par rapport à la position sociale de ses parents. Le fonctionnement de l’école, ainsi que le choix des familles elles-mêmes conduisent donc à ce que les enfants issus de milieux populaires n’ont pas les mêmes parcours, ni la même réussite que les enfants issus de milieux favorisés. Ainsi 8,2 % des hommes cadres et 8,6 % des hommes appartenant à la catégorie des PI ont connu ce type de déclassement entre 1998 et 2003, et 9,3 % des femmes cadres et 7,8 % des femmes appartenant à la catégorie des PI. Par ailleurs, la mobilité sociale est largement due aux changements de la structure socioprofessionnelle. De ce fait, l’école légitime les inégalités de départ, et favorise la reproduction sociale. Cela est d’autant plus vrai que la durée de scolarisation s’est considérablement allongée et le niveau moyen de diplômes des sortants du système éducatif ne cesse d’augmenter. En clair, à diplôme égal, un enfant d’ouvrier aura moins de chance de devenir cadre qu’un enfant de cadre. Watch later. \l4�6.^1/���fNS~s���6N!Y��/#���u�F��܍���U�A�nG��8}7�o��~�'2}=?%��&�8u��ȱl�|MK�>&��?���C�2F����%rK�R`M��'�笂�Q�W�GTk՝:Y�v� :�5���=`V����5)[��/H� ����֑�q)�2b�PKb[�A�'����="��{-c�� �P �8E�F�6�EA���X���r�����[ l�D�:/t�;��)��m��SR��5��e:h�b�Oᣚ���b|�pA���㌚�h�R��oV���]��O�.\��� 0��t��-:;`�–���C��~�b�C�|!T��I��k/'-�_��=Ima��zK����;�Ȃ�����tk]�q Cette part de la mobilité sociale, qui est due à la transformation de la structure sociale s’appelle la mobilité structurelle ou forcée. Aujourd’hui, 75 % des bacheliers appartiennent aux catégories employés ou ouvriers, ou éventuellement chômeurs. De ce fait, le lien entre niveau de diplôme et emploi occupé est moins net, et les diplômes se dévalorisent. La mobilité structurelle est celle qui résulte de la transformation de la société (ex : moins d'agriculteurs, plus d'employés et de cadres). 1) Une mobilité sociale réelle, mais à nuancer. Les études de l’INSEE ont également montré que la société est aussi plus fluide et que l’égalité des chances a progressé. Le poids des changements de la structure socioprofessionnelle. À l’inverse, les enfants issus de milieux populaires (ouvriers, employés) n’héritent pas d’un capital culturel très important, et la culture de leur milieu est souvent assez éloignée de la culture scolaire. La notion de fluidité sociale permet donc de mesurer la force du lien qui existe entre origine sociale et position sociale. En France, en 2003, la mobilité sociale brute estimée à 65% se décomposait en 25% de mobilité structurelle et 40% de mobilité nette ou fluidité sociale. ��J��LuE�}�_�N(�}�z��� /nJ�d�H3�Ҩ�����m3M� ����.Ff�p4 �m)$��d*3)�f�Bmz�2"�Xz�2�O�W�쬁.�hv���F���i��{��N3�jQZ�:�^E]��kD`I��'��d9�M�h�&uR�g��,i����Z����� h��������9V�)�IpU8�Nptx��"�Cp�4�. On arrive à une situation où les enfants peuvent avoir un diplôme supérieur à celui de leurs parents sans pour autant occuper une position sociale plus élevée. Cette mobilité verticale peut être descendante ou ascendante. Part de la mobilité structurelle Lecture : en 2015, 65 % des hommes français âgés de 35 à 59 ans, actifs ayant un emploi ou anciens actifs occupés, relèvent d’une catégorie socioprofessionnelle différente de celle de leur père. Distinguer mobilité intergénérationnelle et intragénérationnelle, ! La mobilité structurelle désigne la mobilité automatique engendrée par les transformations de la structure socioprofessionnelle (par exemple, augmentation du nombre de cadres et de PI, diminution du nombre d’agriculteurs et d’ouvriers). i�fnfh�N���FI0,k�Mڸ�~%`a��iD����{�Ã�������HŻSB��(�8�`�0%]�D�-��~�|���b�]��{q Inversement, les trajectoires de mobilité sociale descendante sont plus fréquentes pour les enfants de cadres aujourd’hui qu’il y a trente ans. Il n’existe pas de définition standardisée. Au niveau du groupe social, la mobilité sociale est l'ensemble des changements de statut social des membres d'un, plusieurs ou de l'ensemble des groupes sociaux au cours du temps ou le degré auquel c… On parle de mobilité observée pour qualifier la mobilité résultante de l’étude des tables de mobilité : cette mobilité observée est la somme de la mobilité structurelle, c’est à dire de la mobilité qui est due à l’évolution structurale d’une génération à une autre (par exemple si d’une génération à l’autre les places de cadre intermédiaire augmentent, alors il y aura structurellement plus de cadres intermédiaires dans la société) … Les familles favorisées transmettent un capital culturel proche des exigences scolaires qui facilite la réussite scolaire de leurs enfants (maîtrise de la langue, goût et proximité avec la culture scolaire, habitudes comme la lecture ou la fréquentation des musées, ...). Les limites et la complexité de l'analyse de la mobilité sociale sont liées : Il faut constater que les perspectives d’ascension sociale diminuent pour les personnes issues des catégories modestes depuis 1993. En effet les groupes socioprofessionnels en déclin offrent de moins en moins de places à chaque génération. Par exemple, les bacheliers issus de milieux populaires s’inscrivent beaucoup moins à l’université que les bacheliers issus de catégories favorisées. Elle transmet à ses enfants un patrimoine économique et culturel et elle met en œuvre des stratégies qui facilitent la mobilité sociale (pour les familles issues des classes moyennes ou modestes ou au contraire la reproduction sociale (dans le cas des familles de milieu favorisé). La mobilité structurelle représente près de 40 % de la mobilité sociale observée en 2003. En effet, une partie de la mobilité sociale observée entre deux générations n’est pas due au fait qu’il est plus facile de changer de position sociale que par le passé. En 1960, le baccalauréat était la clé d’entrée dans les classes moyennes intermédiaires pour 60 % de la population des bacheliers. Par ailleurs, la construction des tables de mobilité comporte un biais statistique : la mobilité observée sera d’autant plus forte que le nombre de catégories socioprofessionnelles retenues sera important. 1. Ce rendement inégal du diplôme s’explique en grande partie par le capital culturel hérité au sein de la famille (qui avantage les enfants issus de milieux favorisés, notamment lors des entretiens d’embauche) et le capital social et économique, qui peut faciliter l’insertion professionnelle. générations (mobilité intergénérationnelle par exemple, si l’individu acquiert un statut social plus élevé que celui de ses parents) ou pour une seule génération (mobilité intragénérationnelle par exemple si un ouvrier devient cadre). Pourtant, il n’y a aucune sélection pour l’inscription à l’université. R. Boudon (1934) part du même constat que Bourdieu : il existe des différences de réussite et de parcours scolaires en fonction de l’origine sociale. Le capital culturel participe donc au phénomène de reproduction sociale. C. L’école entre reproduction et promotion sociale. Celle-ci peut augmenter, tandis que la fluidité sociale reste identique : cela signifie donc que la structure sociale s’est transformée (il y a donc mobilité), mais que les chances d’accéder aux différentes positions sociales restent inégales en fonction du milieu social d’origine. Tout un groupe d'individu a alors tendance à connaître une même mobilité. En externe, il peut faire l’objet d’une : 1. miseà disposition, 2. m… En revanche, cadres et ouvriers constituent des catégories peu mobiles, c’est-à-dire des catégories où la reproduction sociale est assez forte : en 2015, 47 % des fils de cadres sont cadres et 48 % des fils d’ouvriers sont ouvriers. Néanmoins, dans un contexte de ralentissement de la croissance économique, du ralentissement de l’augmentation des emplois de cadres et de professions intermédiaires, la concurrence pour l’accès à l’emploi s’intensifie. → On compare leur situation à celle de leur père au même âge. La fluidité sociale n’est pas mécaniquement liée à la mobilité sociale observée. %�쏢 C. La mobilité sociale en France : l’ascenseur social est-il en panne ? Pour certains (comme Chauvel ou Peugny), le déclassement existe, et il est de plus en plus fréquent. Si la mobilité sociale des classes moyennes a été assez forte durant les Trente Glorieuses, cela a surtout été provoqué par des causes structurelles comme la tertiairisation. Pourquoi n’y-a-t-il pas de mobilité structurelle dans cette société ? 24 % de cette mobilité sociale observée est lié à l’évolution structurelle des emplois entre la génération des hommes et celle de leur père. Certaines PCS sont très mobiles : c’est le cas des agriculteurs, dont les fils sont en quelque sorte « contraints » à la mobilité compte tenu de la diminution très forte du poids des agriculteurs dans la structure socioprofessionnelle. → On interroge les hommes âgés de 40 à 59 ans (pour les tables de mobilité publiée par l’INSEE jusqu’en 2012) ou de 30 à 59 ans (pour les tables de mobilité publiées en 2017).