De nombreux monuments sont rapidement édifiés. Le docteur Gailleton, nommé en 1881, est constamment réélu ensuite. Dans l’enseignement supérieur, l’Université catholique de Lyon est fondée dès que la loi l'autorise, sans avoir le prestige de sa rivale d’État[469],[468]. La crise entre les trois parties éclate entre 1267 et 1274. Cette réforme aboutit à un consulat de seulement quatre échevins, présidé par un prévôt des marchands. Pour l'ancienne capitale des Gaules, il s'agit d'une période de prospérité, de développement urbain, économique et intellectuel ; c'est le temps des foires, des imprimeurs, les débuts de la soierie et un haut lieu de l'installation de la réforme protestante. Les Lyonnais ont par contre à subir les ravages dans les environs, dévastant les champs et propriétés de nombreux notables. En parallèle, les élites lyonnaises sont éveillées à la politique, dans un climat intellectuel propice aux réformes. Même si aux élections de la Constituante, les candidats de l'Ordre sont majoritaires, aux élections présidentielles, Louis-Napoléon obtient 62 % des voix, et Raspail 14 %. Elles échouent, trouvant sur leur chemin des bourgeois peu désireux de voir la justice dont ils dépendent passer entre les mains des chanoines[143]. Au XIVe siècle, les Lyonnais ne font pas d'opérations foncières loin des murailles. La cité rhodanienne conserve toutefois un grand prestige religieux[73]. Le commerce, par voie de conséquence, n'est pas très développé. L'industrie chimique profite à Lyon de la prospérité de la Fabrique, qui entraîne ce secteur par d'énormes besoins en produits de teinture[385]. Les marchands, portés par les quatre foires annuelles héritées des siècles passés, voyagent dans toute l'Europe et font affaires dans tous les domaines[283]. Ils comprennent un groupe cathédral avec deux églises (Saint-Jean et Sainte-Croix) et un baptistère (Saint-Étienne), des basiliques cémétériales (Saint-Just et Saint-Irénée) et des couvents de moines ayant différentes formes de vie monastique[69]. Un accord est rendu sous le contrôle du pape Alexandre III, représenté par l'archevêque Pierre II de Tarentaise, en 1167, qui prévoit la gestion de la ville de façon conjointe par les deux parties[114]. La piété populaire lyonnaise est alors tournée vers le curé d’Ars et la Vierge Marie. Dès la préparation de la réunion des États généraux, il se fait remarquer de l'opinion lyonnaise en s'inquiétant des troubles et du désordre que cette initiative engendre. Lorsque Septime Sévère, après avoir vaincu Pescennius Niger, fait déclarer Clodius Albinus ennemi de l'empire, il vient en Gaule, s'installe à Lyon et prend possession également de l'Hispanie. Joignant le geste à la parole, il soutient les ouvriers victimes de catastrophes ou de combats à la suite de grèves, il met en place des œuvres nouvelles, telle la société de Saint-François-Xavier, qui apporte un soutien spirituel et matériel aux ouvriers. Enfin, à cette période, l'approvisionnement en grain de la population peut se passer des terres bourguignonnes[173]. Louis Andrieux, procureur général de la ville, ramène le calme au prix d'une répression sévère[436]. La seule ébauche de contestation vient des catholiques, qui utilisent pour faire passer informations et libelles le secret des congrégations et réactivent les réseaux contre-révolutionnaires mis en place par Linsolas. Certains ordres religieux disparaissent[305]. La ville est reliée à Saint-Étienne par l'une des premières voies ferrées au monde (la première en France) par l'ingénieur Marc Seguin de 1826 à 1832. L'archevêque François de Rohan (1501-1536), « le meilleur de son époque Â» selon Henri Hours[246], marque le premier siècle de l'époque moderne de son empreinte. Une première récurrence en 1361 est également dévastatrice, puis les épisodes de peste se répètent périodiquement, plus ou moins violemment jusqu'au XVe siècle[159]. Après de nombreux aléas, l'atelier est dévalué en simple supplétif en 294, lorsque celui de Trêves entre en fonction[41] ; il reste en activité, avec quelques moments de forte production, jusqu'en 413[42]. Dans les années 2000, le secteur industriel lyonnais se compose de quatre principaux secteurs : la chimie et pharmacie (avec Arkema, Sanofi-Pasteur, BioMérieux, etc. Il est achevé sous l'archevêque Humbert en 1070 et permet le développement de la presqu'île. Un deuxième épisode survient donc. De nombreuses terres agricoles sont bâties, leur fournissant des revenus bien supérieurs. Le lendemain, la ville est occupée[481]. ► une École Normale Supérieure (formation à la recherche), Le duc de Milan Francesco Sforza ne fait qu'y passer en 1465 ; les années 1520 voient circuler quelques armées ennemies au loin, mais aucune ne ravage le pays[160]. À ses débuts, ce style comprend outre le style troubadour[412], des peintres floraux dans la tradition hollandaise, proches des dessinateurs de motifs pour la fabrication de pièces de soie et des peintres de paysages et des spécialistes de la peinture de genre[413]. Le 25 juin 1894, le président Sadi Carnot est assassiné par Sante Geronimo Caserio[443]. À la même époque, l'autel du sanctuaire fédéral des trois Gaules est rénové[25]. Comme toutes les cités romaines, Lyon, aux premiers temps de son existence, connait les cultes officiels de la cité et de l'empereur[52]. J.-C. sous l'empereur Auguste[22],[15], dont la capacité est de 10 700 places[23]. La filière BL est historiquement liée aux concours des Ecoles Normales Supérieures (voie « B » de la filière littéraire, par opposition à la voie A, correspondant aux « khâgnes » littéraires traditionnelles qui ne comportent ni économie, ni sociologie, ni mathématiques). Durant la Grande Peur, des pillages ont lieu contre des maisons nobles ou de propriétaires bourgeois. Vers 1170–1173, Vaudès se débarrasse de sa fortune en dotant sa femme et ses filles, et donne le reste aux pauvres. En 1653 a lieu l'inauguration de la loge du Change, qui est ensuite agrandie par Soufflot au début du XVIIIe siècle. Le clergé, dès la préparation des cahiers de doléances, se divise entre les prêtres les plus modestes et les vicaires et autres titulaires de bénéfices ecclésiastiques. Durant toute l'année 1795, Lyon est le théâtre de violences, dont le point d'orgue est le massacre de personnes emprisonnées et en attente de jugement, toutes des anciens « Mathevons Â», les Jacobins lyonnais, parmi lesquelles Antoine Dorfeuille. Elle possède de l'argent, un solide patrimoine urbain et des seigneuries. Centre politique, religieux et commercial important, la cité se développe considérablement, devenant une ville cosmopolite. en savoir + Celui-ci revient en mai avec un refus du roi[175]. De fait, l'attachement à la tradition chez une minorité conduit quelques prêtres à refuser le concordat et construire une Petite Église à Lyon. Durant la Troisième République, il existe de nombreuses loges maçonniques, très actives pour promouvoir une France libre de toute influence religieuse, mais sans excès[472]. Grâce à l'intervention des trois conventionnels, les élections suivantes portent à la mairie une majorité de Jacobins, avec Antoine-Marie Bertrand comme maire[332],[333]. Il n'y a pas, notamment, de traces de l'action des Lyonnais durant l'Empire des Gaules[49]. Nulle université n'est fondée sur cette période[121]. en savoir + Bienvenue sur la page Boursorama, portail d'informations économiques et financières. Sur l'œuvre lyonnaise de Soufflot, consulter : Institut d'Histoire de l'Art de Lyon. L'élite laïque lyonnaise se regroupe durant le XIIIe siècle pour acquérir autonomie et droits face aux forces traditionnelles de la ville. Ces soulèvements sont d'un genre nouveau pour l'époque. Notre service DPD Relais vous permet d’offrir plus de liberté à vos clients destinataires. Louis XII y séjourne plusieurs fois. Leur voix dans la presse est relayée par le Nouvelliste, de Joseph Rambaud[462], organe virulent de défense religieuse et de soutien à l’idée monarchiste[463]. Sur ces épisodes, il est possible de trouver de nombreuses informations dans : René Fédou. Au contraire, au XVIIIe siècle, les marchands soyeux réinvestissent fortement les places consulaires, au détriment des rentiers, ceci au moment où les industries de la ville se développent considérablement[291]. De 1800 à 1870, la vie politique est étroitement contrôlée, et ne s'exprime que dans des cadres restreints. Cette première vague déstructure complètement l'Église officielle lyonnaise, et le deuxième assaut lors des persécutions de Fructidor achève de la rendre exsangue. Les nombreuses traces d'habitats et les céramiques découvertes datant du premier âge du fer (VIe siècle av. En face, un groupe de royalistes met au point un complot destiné à faire venir le roi à Lyon, à monter des armées de fidèles et à s'appuyer sur des forces étrangères pour renverser la constituante et revenir sur les avancées révolutionnaires. La première, l'école des chantres, ou schola cantorum, est destinée à enseigner le chant selon le rite du Palais, la liturgie utilisée à la cour de Charlemagne à Aix-la-Chapelle, elle-même largement inspirée par celle de Rome. ), J.-M. Pujol, S. Savay-Guerraz et A. Vérot-Bourrély (col.). L'histoire politique de la ville de Lyon sur ces deux siècles reste, pour la majorité des événements, locale, et peu en prise aux soubresauts internationaux. Elle devient la première société anonyme lyonnaise en 1821, et la première entreprise sidérurgique française au milieu du siècle[384]. J.-C. avec son cousin Ptolémée de Maurétanie. Les pentes de l'actuelle Croix-Rousse, peu peuplées, se densifient à cette période[184], tout comme la rive gauche du Rhône. Il refuse tout serment[327]. DSCG. Lui et le comité engagent immédiatement de nombreuses réformes. Michel Vergé-Franceschi, Jean-Pierre Poussou, dir., Sur la réaction thermidorienne à Lyon, l'ouvrage de référence est. La sidérurgie, dès 1877, connait des pertes de chiffres d'affaires en raison de la baisse du prix du fer et de l'inadaptation d'un appareil productif trop longtemps resté semi-artisanal. Ce dernier est inhumé dans l'église qui prend son nom. Lyon concentre également plusieurs administrations impériales dirigeant les trois Gaules : les douanes, le bureau des mines de fer, les successions, la poste. Il s'agit de garantir le revenu face aux donneurs d'ordre, par la création d'un tarif fixe, indépendant des fluctuations de la demande. Entamé au XIIe siècle, le travail se poursuit, avec l'édification de travées, de verrières et des deux rosaces du transept[97]. Les différents prélats qui se succèdent ne résident, en outre, pas beaucoup sur place, étant souvent à la cour du roi, ou en mission pour lui.