Pour Alain ce qu’on appelle conscience spontanée n’est pas véritablement une conscience humaine puisque l’animal en est aussi pourvu. Elle apparaît ainsi comme le guide qui éclaire les actions humaines. Définitions de inconscient. Qui n'a pas conscience de quelque chose, qui ne s'en rend pas compte, par insouciance, légèreté d'esprit, etc. Conscience et inconscient. Chez Kant, la conscience n’est plus une substance comme chez Descartes, mais une activité ayant une fonction unificatrice. Seul Nietzsche (1844-1900) soutiendra l’existence d’une pensée inconsciente mettant en question la prétention du sujet à maîtriser grâce à la conscience, ses pensées et ses sentiments. En quoi la cure, pour n’être pas une éthique, n’en est pas moins la condition d’une éthique retrouvée là où la volonté succombe au terrible ». Tout cogito (sujet pensant) porte en lui son cogitatum (objet pensé) auquel il se rapporte et se distingue. En réalité, l’inconscient profite d’une circonstance favorable pour se manifester en contournant le barrage que fait habituellement la censure. Conscient, inconscient et préconscient chez Freud. S’il en est ainsi, toute conscience humaine se ramène en définitive à la conscience morale. L’inconscient n’en demeure pas moins le propre de l’homme tout autant que la conscience. En somme, chez Freud, l’inconscient n’est pas simplement le non conscient ; il désigne une réalité positive et dynamique. La conscience spontanée est la simple présence du sujet à lui-même, le « simple sentiment de soi ». Celle-ci est la propriété qu’a l’esprit de porter spontanément des jugements de valeur, c’est-à-dire de distinguer ce qu’il convient ou non de faire. Freud considérait la psychanalyse comme la troisième révolution majeure après celles de Galilée et de Darwin ébranlant fortement l’idée que l’homme se fait de lui-même dans le monde. Karl Marx (1818-1883) lui, soutiendra que la conscience humaine n’a pas de réalité en dehors de la société. L’inconscient ignore en effet le doute, la contradiction ou l’interdiction. Descartes va ainsi douter de tout de telle sorte que, si une chose résiste au doute, il la considère comme vraie. C'est particulièrement vrai de certains comportements : celui du sujet alcoolique qui, à peine rentré chez lui le soir, se verse un verre ; de la personne en surpoids qui ouvre un paquet de chips. N’est-ce pas parce qu’il est considéré comme un être conscient et libre qu’on peut le tenir pour responsable de ses actes ? Si l’inconscient se manifeste ainsi tout en se voilant, c’est parce qu’il est de nature conflictuelle. Plus précisément, elle est une défense du sujet malade contre des souvenirs intolérables liés à un traumatisme (généralement sexuel) subi dans l’enfance. Elle est la condition de la liberté et de la responsabilité inséparables de l’action morale ; autrement, c’est parce que l’homme possède la conscience qu’il peut être considéré comme un sujet libre et responsable de ses actes, donc comme un sujet moral. La théorie freudienne apprend en effet aux hommes que malgré leur sentiment de liberté, ils ne disposent pas toujours d’eux-mêmes. Objectif : L’élève sera capable de déterminer les rapports de la conscience et de l’inconscient dans le comportement de l’individu. Ce sont des actes dans lesquels le résultat visé consciemment n’est pas atteint et se trouve remplacé par un autre de façon inattendue. Conscient de ses responsabilités. 3- Critique de la théorie freudienne fou. La philosophie d’Alain est toute entière tournée contre la notion d’inconscient, notamment dans ses Eléments de Philosophie.Selon Alain, en bon disciple de Descartes, le primat de la conscience est absolu.Affirmer l’inconscient revient à ruiner le sujet en tant que sujet moral. – Les actes manqués Ce sont des actes dans lesquels le résultat visé consciemment n’est pas atteint et se trouve remplacé par un autre de façon inattendue. Seul Nietzsche (1844-1900) soutiendra l’existence d’une pensée inconsciente mettant en question la prétention du sujet à maîtriser grâce à la conscience, ses pensées et ses sentiments. Autrement, il y a conscience spontanée lorsque la conscience se porte vers l’objet auquel on fait attention à un moment particulier (si j’ai faim et je dis « j’ai faim », cela montre que je fais attention à ma sensation de faim et que j’en ai ainsi conscience). En interprétant le rêve on peut retrouver les pulsions qui en sont la cause. En réalité, je ne prends conscience de moi qu’à partir des autres : c’est grâce à eux que je me découvre comme un sujet singulier, que j’ai conscience de moi. L'être conscient et son inconscient. Or, pour Popper, le critère de la scientificité d’une théorie réside plutôt dans la possibilité qu’on a de la falsifier c’est-à-dire de la réfuter. De lui-même, l’inconscient est incapable de revenir à la conscience parce qu’une résistance s’y oppose. – le préconscient dont les représentations ne sont pas en permanence dans la conscience mais ont toujours la possibilité d’y entrer ; le préconscient est situé entre le conscient et l’inconscient ; Tout comme pour Kant, pour Husserl la conscience ne se définit pas par l’intériorité, mais par son rapport au monde. C’est en ce sens que Bergson dit qu’elle est un pont jeté entre le passé et l’avenir ; – une synthèse perceptive par laquelle, la conscience rassemble et organise les données de la perception ; – une synthèse personnelle par laquelle la conscience unifie tous ses états en les rapportant au moi. Mais tous les actes que l’homme pose sont-ils toujours guidés et éclairés par la conscience ? Grâce à la conscience, l’homme parvient à se détacher du monde à la différence de l’animal. En tant que tel il qualifie au sens psychologique, un être dépourvu de conscience par nature (le caillou par exemple) ou momentanément (sous l’effet de l’anesthésie par exemple) et au sens moral, une personne non consciente des conséquences de ses actes (l’enfant, le fou) ou qui se conduit de façon irresponsable et insouciante en s’écartant des règles établies par la société (un père de famille inconscient). Pour lui, la réalité profonde de l’activité psychique est ignorée du sujet car relevant de l’inconscient ; cet inconscient constitue même l’essentiel de la vie psychique et détermine l’homme de part en part. c) La conscience comme intentionnalité Tout comme pour Kant, pour Husserl la conscience ne se définit pas par l’intériorité, mais par son rapport au monde. Celle-ci consiste pour le sujet humain à se masquer la vérité dont il est nécessairement conscient, à chercher des excuses à ses actes. De même Bergson, identifiait l’inconscient à l’oubli par lequel les perceptions et les souvenirs qui ne sont pas utiles à l’action sont chassées de la conscience. Il est le centre de contrôle de tout Si l’on en croit Malebranche (1638-1715), « le sentiment intérieur que j’ai de moi-même m’apprend seulement que je suis» ; il ne me montre pas ce que je suis. La conscience est toujours visée de quelque chose, orientation vers l’extérieur ; on ne peut ainsi penser la conscience si on lui retire son objet. la fiche sur la conscience. Dire de l’homme qu’il est libre suppose qu’il est capable, avant d’agir, d’opérer un choix en toute connaissance de cause, en toute conscience ; et c’est parce qu’il est capable d’un tel choix conscient qu’il peut être tenu pour responsable des actes qu’il pose (pour celui qui en répond, qui les assume comme siens). La conscience spontanée est la simple présence du sujet à lui-même, le « simple sentiment de soi ». En tant que tel il qualifie au sens psychologique, un être dépourvu de conscience par nature (le caillou par exemple) ou momentanément (sous l’effet de l’anesthésie par exemple) et au sens moral, une personne non consciente des conséquences de ses actes (l’enfant, le fou) ou qui se conduit de façon irresponsable et insouciante en s’écartant des règles établies par la société (un père de famille inconscient). LES ÉCOLES et UNIVERSITÉS de FORMATION PRIVÉES ET PUBLIQUES, Download Best WordPress Themes Free Download, FAC MÉDECINE, PHARMACIE ET ODONTOLOGIE / AFFAIRE S. O. Seul Nietzsche (1844-1900) soutiendra l’existence d’une pensée inconsciente mettant en question la prétention du sujet à maîtriser grâce à la conscience, ses pensées et ses sentiments. Or, dans la conscience morale, le sujet revient également sur ce qu’il a déjà posé comme acte pour y porter des jugements de valeur. Prévenez-moi de tous les nouveaux commentaires par e-mail. Dans tous les cas pour ces philosophes, la conscience demeure l’instance privilégiée, l’inconscient n’est considéré que comme ce qui n’est pas encore conscient ou ce qui ne l’est plus. L’inconscient est d’ailleurs, selon Freud, divisé en 3 dimensions : le ça, le moi et le sur-moi. C’est grâce à une telle synthèse que l’identité personnelle est saisie malgré les changements qui affectent le corps et même le psychisme. Ce sont là des symptômes de l’inconscient qui ne se manifeste qu’en se déguisant. Celle-ci est la propriété qu’a l’esprit de porter spontanément des jugements de valeur, c’est-à-dire de distinguer ce qu’il convient ou non de faire. La psychologie analytique (et plus généralement la psychanalyse) convient donc qu'il va de l'intérêt de chacun de prêter attention à l'inconscient, de même que l'on prête attention à l'environnement physique. ÉTAPE 1 : Alignez votre conscience avec les aspects imperceptibles du pouvoir universel. Elle est la condition de la liberté et de la responsabilité inséparables de l’action morale ; autrement, c’est parce que l’homme possède la conscience qu’il peut être considéré comme un sujet libre et responsable de ses actes, donc comme un sujet moral. La pensée classique n’a pas reconnu l’existence de l’inconscient.Descartes, en effet, identifiait conscience et psychisme. Objet d'une longue maturation au travers de la philosophie, de la littérature et de la psychologie, l'inconscient devient, au début du XXe siècle, un concept majeur de la psychanalyse, non plus seulement au sens de « non conscient », mais au sens désormais … Le sujet a ici conscience d’être conscient ; il porte l’attention sur l’état de conscience lui-même, c’est-à-dire sur ce qui se passe en lui. Quel futur peux-tu créer avec le choix que tu fais aujourd'hui ? Le cerveau humain est l'étage le plus élevé dans la hiérarchie fonctionnelle du système nerveux central. La conscience morale, c’est cette voix intérieure qui nous détourne de mal agir et nous incite à bien agir. Il convient par ailleurs de distinguer la conscience psychologique de la conscience morale. C’est surtout Freud qui va ébranler la conception traditionnelle de la conscience avec sa théorie de l’inconscient. En quoi la cure, pour n’être pas une éthique, n’en est pas moins la condition d’une éthique retrouvée là où la volonté succombe au terrible ». Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Elle aboutit à un traitement médical consistant à transformer l’inconscient pathologique suivant le principe que le retour à la conscience de l’inconscient guérit les troubles mentaux.